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LA FERME DU FAASCHT
Une entreprise agricole au cœur d’une économie circulaire pour une vision durable de l’agriculture.
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L’entreprise

La ferme du Faascht, une entreprise aux multiples facettes

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La ferme du Faascht

Située en Lorraine belge, dans la vallée de l’Attert, notre ferme est à l’origine une exploitation agricole dédiée à production de lait et de viande bovine. Nous vous invitons à découvrir toute notre histoire.

En 2003, nous sommes une des première ferme en Wallonie à développer un site de production d’énergie renouvelable via la biométhanisation. Associés à différents projets de développement technologique, notre volonté est d’apporter notre pierre à l’édifice pour le développement et la promotion de la biométhanisation agricole. Nous sommes convaincus que cette filière apporte des réponses aux problématiques actuelles de développement durable et d’économie circulaire.

Nos activités

La biométhanisation

La biométhanisation. Ce procédé naturel de production d’énergie nous permet d’être autonome en électricité et en chaleur et de réinjecter 70% de la production dans le réseau.

La ferme

Notre activité agricole repose sur une double production : de lait via un troupeau de race Hosltein et de viande via l’élevage d’un troupeau de vaches Parthenaises.
Depuis toujours, nous avons la volonté de produire une alimentation de qualité.
Nos pratiques s’inscrivent également dans le respect de l’environnement et du bien-être animal.

La serre à tomates

La serre à tomates. Avec la chaleur issue de la biométhanisation, nous avons développé un projet de serres horticoles pour développer notre propre culture de tomates locales.

Nos engagements qualité

Notre histoire

La Ferme du Faascht, une entreprise chargée d’histoire. Depuis sa construction en 1855 sur une futaie faisant partie d’un domaine royal, la Ferme du Faascht a connu une série de propriétaires et de transformations qui ont permis de façonner les installations de la ferme telle que nous la connaissons aujourd’hui. Nous vous invitons à parcourir la ligne du temps ci-dessous pour découvrir les grandes dates qui jalonnent notre histoire.

1618
1854 La ferme du Faascht
1893
1902
1920
1947
1948
1968
2003
2007
2005
2008
2011
2012
2016
2017
2018
1618

Le bois Faascht : un domaine royal

Cette ferme est construite en 1855, sur une basse futaie appartenant à l’origine aux souverains. Un document identifiant les bois royaux cite ce bois en 1618.

Le bois, lié au domaine du château de Colpach, passe successivement aux gouvernements autrichien et français. Ce n’est qu’au 19ème siècle qu’il connait un destin privé : le roi Guillaume, sous le régime hollandais, le met en hausse publique (enchères) en mai 1826.

Trois propriétaires se portent acquéreurs : les Sieurs Breyer, Bregentzer et Peckels. Le bois connait donc dorénavant un destin privé. 20 ans plus tard, en 1846, les trois propriétaires revendent les bois d’une contenance de 229 hectares pour la somme de 229 000 francs à deux industriels français : les D’Huart et d’Aubé, maitres de forges à Herserange (France). Il y a sans doute à cette époque un premier défrichement du bois.

En 1849, la famille d’Aubé reçoit dans son lot le bois de Faascht et le revend à la Maison de Banque dite Caisse Commerciale de Metz, la société Collignon Grandidier et Cie en 1850.

En septembre 1854, le gérant de la société vend à Messieurs Joseph Ramelot et son beau- frère Clément Lambotte, tous deux docteurs en médecine, demeurant Bois Boursu, acceptant pour moitié, le bois de Faascht contenant 173 hectares.

1854 La ferme du Faascht

Premier propriétaire de la ferme du Faascht : un médecin, Joseph Ramelot ( 1854-1893)

C’est entre les dates de 1854-1855 que la ferme constituée en maison écurie et place est construite et administrée par Joseph Ramelot. Il ne reste guère longtemps à la tête du domaine laissant la ferme à différents régisseurs. Les familles Martin, Hanolet, Collard, Jacob et Janson se succèdent.

Le 25 avril 1857, il vend publiquement tout le mobilier de sa ferme, dont le cheptel suivant : « huit vaches laitières race du Condroz, Croisée Durham, quatre taureaux de 8 à 10 mois, génisses, deux couples de bœufs Birckefeld, deux chevaux hongres, harnais, 5 charrues, herses, rouleaux, charriot, charrettes, un extirpateur de chaumeur à 7 socs et généralement tout le train de labour ».

En 1863, Monsieur Ramelot ajoute de nouvelles constructions. En 1865, il adjoint à l’exploitation une remise et un four à pain et change la limite des terrains.

En 1888, c’est la catastrophe, la ferme est totalement incendiée et reconstruite.

1893

Un ancien notaire : Edouard Jules du Boccage ( 1893- 1902)

Le 6 juillet 1893, cet ancien notaire de Bruxelles, achète pour le prix de cinquante mille francs la ferme gérée alors par la famille Janson. Le bien consiste en 87 hectares. Le bail se fait sous forme verbale  « moyennant un fermage annuel de douze cent francs sous déduction du prix d’un wagon de chaux, payable, chaque année en novembre. La récolte des grains et avoine sont propriété du fermier exploitant, les pailles appartiennent au propriétaire. »

Un ancien régisseur devenu propriétaire : Léopold Janson ( 1902-1920)

 Les Janson arrivés dans la commune d’Attert en juillet 1885 sont de vrais pigeons voyageurs. La preuve : les différentes naissances de leurs enfants à Attert ( 1866), Heiderscheid ( 1870), Martelange ( 1876), Anlier ( 1880 et82) et Habay-La-Neuve( 1885). Un domestique, Alphonse Bernardy de Colpach-bas aide la famille pour l’exploitation de la ferme.

C’est en 1902 que les Janson ( Julie, Jules, Anna, Marie-Thérèse) se portent propriétaires, chacun pour ¼ des biens, pour 21 000 frs. En 1910, Julie revend sa part pour 6000 frs aux autres frères et sœurs. Marie-Thérèse travaille à Paris. Jules et Anna, célibataires, exploitent la ferme.

 Un capitaine d’industrie : Emile Mayrich ( 1920-1947)

Le 19 août 1920, la ferme du Faascht acquise aux Janson pour 100 000 frs par Monsieur Emile Mayerich comporte : ferme, terres, vergers, pâtures, bois, prés.

Les nouveaux régisseurs sont la famille Weiders, secondés par six domestiques.

Monsieur Mayerich, né en 1862 à Esch, fondateur de l’Arbed, épouse Aline de Saint-Hubert en 1894. Le couple vit au domaine de Colpach (à 1km de la ferme côté Grand-ducal).

Les fermiers de Faascht s’occupent des chevaux du château de Colpach. Pour ce faire, il faut aménager de coûteuses écuries. Si Emile Mayerich est connu pour ses activités d’homme d’affaire, lui et son épouse œuvrent également pour de meilleures conditions sociales en faveur des ouvriers.

Il est notamment un des fondateurs de la Croix-Rouge luxembourgeoise. Emile Mayerich meurt en 1920 dans un accident de voiture à Châlon-sur-Sâone, son épouse décède à Cabris (France) en 1947.

Dans un esprit philanthropique, elle fait don du château de Colpach à la Croix-rouge pour en faire un lieu de repos pour convalescents. La ferme du Faascht fait également partie de l’héritage.

La Croix-Rouge de Luxembourg ( 1947-1948)

La ferme ne reste pas longtemps aux mains de l’organisme humanitaire. En avril 1948, celui-ci vend le Domaine avec l’accord du Conseil d’Administration et du Ministère de la santé publique à la famille Kessler-Bouzendorff.

 La famille Kessler

Originaires de Bastogne, Jean Kessler sénior, accompagné de sa sœur  et de son épouse Marthe Bouzendorff décide de quitter leur région meurtrie par la guerre.

Ils acquièrent la ferme malgré les dissuasions de certains qui ne voient pas un avenir prometteur pour l’exploitation. En effet, aucun des propriétaires précédents n’étaient parvenus à rendre l’exploitation rentable.

Mais à l’inverse de ses prédécesseurs qui avaient tenté de travailler la terre en culture, Jean Kessler, comprend que la terre est trop lourde pour de telles cultures et décide d’exploiter la ferme autrement en faisant l’élevage de vaches.

La ferme a alors une superficie de 39 ha.

1968

Reprise de la ferme par leurs deux fils : Jean et Nicolas

A la mort de Jean Kessler en 1967, son épouse accompagnée de la sœur de Jean Kessler a continué l’exploitation avec l’aide de ses deux fils, Jean et Nicolas alors âgés de 15 et 21 ans

A cette époque, la ferme compte 53 ha et 32 vaches blanc-bleu mixte qui sont traites. Ils  pratiquent également l’engraissement de jeunes taureaux.

Progressivement, ils se spécialisent dans la production de viande et de lait. La race blanc-bleu est orientée vers la production de viande tandis qu’une nouvelle race laitière est intégrée pour la production de lait.

 

 

Début du projet de biométhanisation

Attentifs aux pratiques respectueuses de l’environnement, les exploitants pratiquaient déjà le compostage depuis quelques années sous l’impulsion du professeur Pierre Limbourg.

Lancé en 2003, le projet de production de biogaz représente une nouvelle diversification des activités agricoles en devenant producteur d’énergie. Par ailleurs la biométhanisation apparait comme une amélioration qualitative par rapport au fertilisant (le digestat) qui est produit.

Coordonnée par l’Asbl au Pays de l’Attert, le premier projet européen « Energattert » est lancé.

A son début, la ferme est dotée d’une installation de 160 kwél, ce qui couvre les besoins de quelque 250 familles. A l’échelle de la commune d’Attert, cela représentait  10% de sa consommation annuelle.

 Fin de la commercialisation de produits laitiers

Avec  le développement de la biométhanisation, la gestion de la commercialisation de produits devient trop lourde à porter. Des choix d’investissements devaient être faits. La décision de cesser cette activité est prise.

Projet Agricométhane

Premier projet européen Interreg, le but du projet était d’accompagner le développement de la biométhanisation en grande région et de rechercher des solutions de valorisation de la chaleur produite par le groupes de cogénération.

Dans le cadre de ce projet, un séchoir à digestat est installé et la ferme intègre un partenariat composé d’ Universités, Centres de Recherches et Exploitants méthaniseurs agricoles de la Grande Région.

Projet  Optibiogaz

Ce projet de recherche Interreg s’inscrit dans la continuité du projet Agricométhane et fait appel au même partenariat de scientifiques et d’exploitants et de la Grande-Région.

Son objectif est d’optimiser la production d’énergie. La couverture du stockage de digestat est réalisée afin de capter les dernières productions de méthane contenu dans la matière organique.

Le gaz est également analysé via un nez électronique pour une meilleure compréhension du fonctionnement des installations.

 

Optibiogaz- vers une gestion optimisée et intégrée de de la production de biogaz à la ferme 2012

2011

Certification ISO 14001

Contactés en 2009 par la chambre de commerce de Libramont, nous avons participé au projet RIFE (Réseau transfrontalier d’Information, de Formation et d’accompagnement d’entreprise dans la gestion de l’Environnement ) qui avait pour but d’intégrer la gestion environnementale, la gestion des risques au sein de l’entreprise et d’accéder à la certification ISO 14001.

La certification est obtenue pour la première fois en 2011.

 

2012

Projet Ecobiogaz

Le développement de la biométhanisation était à cette époque dans une période charnière et nécessitait un approfondissement de l’aspect économique des installations pour conserver leur rentabilité.

Ce projet avait pour but de comparer les différents législations de soutien aux énergies renouvelables dans la Grande Région.

Suite à la complexification administrative pour le suivi de l’installation et des projets, Mélody Kessler est engagée pour assurer ce suivi.

Reprise de l’exploitation par Ludovic Peter et Mélody Kessler

Achat de vaches Parthenaises en France afin de réorienter la production de viande

Entrée de David Feller comme associé.